Après une année de travail, le documentaire pour l’INREES en 3 épisodes, réalisé par Sébastien Duijndam du collectif Moonflake, coécrit avec la journaliste Aurélie Aimé est sorti.

Depuis le début de l’Humanité, nous sommes guidés dans notre histoire par l’exploration de l’inconnu. C’est une fois que toute la Terre est acquise, que l’Homme n’a eu qu’à lever les yeux vers le ciel pour avoir un nouveau terrain de découverte : c’est “Le jour où les terriens sont devenus extraterrestres”.

De l’exploration spatiale pragmatique au voyage astral.

Aventures dans l’espace, contraintes techniques et humaines, beauté de la de la Terre vue d’en haut, après avoir atteint la limite de l’exploration, comment aller plus loin ?

Les témoignages de Jean-François Clervoy, astronaute et Marc Auburn, voyageur astral, ayant respectivement voyager dans l’espace physiquement ou par la conscience nous dévoilent la proximité des deux expériences, de la préparation au ressenti extra-sensoriel.

Pour comprendre la similitude de ces pratiques, le docteur en philosophie Thibaut Gress apporte son travail sur l’Homme et la vie extraterrestre au niveau philosophique. À travers la religion, sa conscience géographique et son intérêt pour le cosmos depuis des temps immémoriaux.

Romuald Leterrier, ethnobotaniste et spécialiste du chamanisme, quant à lui décrit les expériences de voyage dans l’espace par le biais de techniques chamaniques ancestrales.

Jean-Pierre Goux, écrivain et mathématicien, accompagne le propos de son travail sur “l’overview effect ».  Un sentiment que vivent les astronautes durant leur vol spatial, la conscience s’élargit et notre regard sur la Terre et le cosmos se transforme.

Un mariage des deux univers difficile à admettre.

Pendant un an, Sébastien a réalisé, mais également tourné et monté seul ce documentaire sur le voyage extraterrestre spirituel . L’objectif était d’obtenir les témoignages de voyageurs spatiaux. Quels qu’ils soient !

La cohabitation entre science et paranormalité n’était pas évidente. Mais comme le dit si bien Jean-François Clervoy : « il faut savoir rester humble et ouvert à tous types de témoignages.”

Les challenges du documentaire.

Le réalisateur à dû faire face au manque de présence féminine dans le propos de cette mini-série documentaire. En plus d’avoir choisi une narration par une voix off de femme, il nous propose un documentaire illustré par l’histoire d’une petite fille. Elle grandit avec la fascination de l’espace et rêve de devenir astronaute sans succès. Elle décide donc de se tourner vers l’expérience du voyage extra sensoriel.

De plus, pour sa réalisation le documentaire a demandé beaucoup de lieux différents. Ainsi que des heures de sélection d’images d’archives de l’INA et de la NASA. Une grande partie de création d’images expérimentales pour interpréter les explications de ces expériences de voyage hors de son corps.

Le côté technique.

Finalement, pour la réalisation des plans du documentaire, Sébastien Duijndam a utilisé les Canon R5 et R6, un Canon R5D Mark IV.  Il a décidé de filmer avec des objectifs 16-35mm 2.8, 50 mm 1.2, 70-200mm 2.8, 90mm macro 2.8 avec filtre. Les prises de vues aériennes quant à elles ont été shootées au Drone Air2s avec un filtre ND.

Vous n’admettez pas que l’on puisse voler au-dessus de la terre juste en fermant les yeux ? Vous êtes simplement intéressé par le sujet du voyage astral ou l’exploration spatiale ? Alors rendez-vous sur l’INRESS TV pour découvrir ce nouveau documentaire de Sébastien Duijndam.